La Cour nous dit aussi qu'elle tient compte de ses gages de stabilité, puisque cela fait plus de six ans qu'il était inconnu des services de police. Nous entendons dans la foulée qu'il a quatre ans de sursis probatoire, donc on fait notre calcul rapidement et on se dit qu’il lui reste seulement deux ans fermes. Selon son contrôle judiciaire, il continue de suivre des soins avec un psychiatre et continue de pointer régulièrement, deux fois par mois, au commissariat de police. Il est donc ressorti libre de la Cour d'assises et c'est ça que les parties civiles n’ont pas compris, compte tenu du profil dangereux de prédateur sexuel et de violeur de quelqu'un qui a un casier judiciaire, qui est récidiviste et qui, en plus, a indiqué à plusieurs reprises qu'il avait peur de retomber dans ses travers et dans sa déviance et que c'est pour cette raison qu'il suivait assidument sa psychothérapie.