« Je me lève moi-même pour ouvrir à mon bien-aimé », disait la bien-aimée du Cantique : nul ne forcera la porte pour aimer en vérité. Que les amants du Cantique recourent à leur expérience sensible de la création, dans la jubilation de son abondance, pour inventer une parole qui sauve leur amour, relève du plus fondamental de l'existence humaine. Ce dont témoigne ici le Cantique, mais ailleurs de si nombreuses œuvres chrétiennes, c'est que cette condition charnelle est le socle de l'expression chrétienne, son terreau, son humus. Il a continué à me faire sentir toute sa force et sa virilité pendant au moins 20 min en me traitant de bonne lope, de bonne femelle qui savait s'offrir à son mâle, de bonne chatte qui encaisse bien avant de grogner et de me planter encore plus profondément sa queue au plus profond et en m'immobilisant ainsi pendant tout le temps où ses couilles se vidaient dans la kpote.