Cette jouissance masculine ressemble étonnement à la jouissance vaginale profonde par son absence quasi totale de phase réfractaire. Car ma mère était orpheline, elle avait vécu sous la protection et l’autorité de la seconde épouse de son père ; elle avait épousé un homme qui faisait partie d’une nombreuse famille où les hommes détenaient toute l’autorité ; ainsi avait-elle été tenue pour quantité négligeable depuis qu’elle était née, et dans toutes les maison où elle avait vécu ; son très précoce mariage l’avait gravement affectée ; elle s’était trouvée la première femme à épouser un des mâles de la famille de mon grand-père paternel et à entrer dans la maison de celui-ci ; pire encore, elle était entrée, ce faisant, dans la maison de mon arrière-grand-mère, la mère de mon grand-père paternel, Sitti Hamda.