La seule chose que l'on a entendu dans la motivation de la Cour d'assises, c'est qu’elle a tenu compte de la gravité des faits, de leur multiplicité, de la vulnérabilité de chacune des victimes qui étaient très jeunes, dans des situations où elles se sentaient impressionnées par ce chauffeur de taxi. Donc, la Cour reconnaît la gravité des faits. Dans un premier temps, il les mettait en confiance, paraissait sympathique et dans un deuxième temps, était très insistant et assez effrayant dans son taxi ou elles se sentaient enfermées même si elles ont toutes reconnu qu'elles n'ont pas cherché à ouvrir les portières par peur. Tous les hommes ne sont pas à l'aise avec l'idée, mais beaucoup sont surpris du plaisir rencontré une fois qu'ils ont sauté le pas.